dimanche 26 février 2012

Humeur bof...

Hier j’ai mis ma fille au train. Gare de Lyon.
J’étais fière et triste à la fois.
Fière de lui offrir des vacances (une semaine de ski avec l’UCPA).
Triste ne pas être avec elle. Triste car si je ne pars pas c’est que je suis "malade". Encore malade j’allais dire. Que c’est long !!
Les vacances rythment l’année scolaire et aussi mon arrêt maladie : La Toussaint, Noël, les vacances d'hiver… et bientôt, les vacances de Pâques. Marre ! J'en ai MARRE.
J'ai de plus en plus de mal à supporter de ne pas faire ce que je veux ! Quand je veux ! Où je veux ! Comme je veux ! Surtout avec ma fille.


cool, la combi bleue lui va encore !

l’échappée belle …

Heureusement, comme je vous l’ai déjà dit, entre mes deux séances de chimio, la semaine dernière, nous avons pu nous échapper trois jours à Nantes, mon chéri, ma fille et moi…
Nous avons profité du beau temps, des bons moments, des bons petits plats concoctés par les uns et les autres (les frères, les sœurs, et les parents de mon chéri). 
C’était chaleureux. Et la Bretagne était belle. Comme toujours.

le port de Pornic...

petite plaie…

Il n’empêche… Si je n’étais pas tombée malade, nous serions loin.
Nous serions sur une Ile, au soleil, sur le sable, dans l'eau, peut-être même à côté des dauphins ( j'adore les dauphins ; je voudrais passer du temps avec eux)... Nous passerions d'une côte à l'autre, d'est en ouest. Nous flânerions sur les marchés. Mon chéri prendrait des photos ; ma fille s'émerveillerait comme au spectacle. Je serais heureuse...
Tout cela est top cliché ? Oui, peut-être. Mais j'assume. Et puis le soleil en hiver, c’est drôlement bon. Surtout quand vous avez bien travaillé. Que vous rêvez d'être au large avec ceux que vous aimez. Que vous comptez les jours avant de prendre l’avion. Avant de décoller. De partir. De voyager. De vous évader…Un peu.

partir quelques jours sur une ile...

petit moral…

J'avoue, depuis quelques jours je suis un peu lasse. Lasse d'être malade. 
Je ne devrais pas écrire aujourd’hui.
Je suis triste.
Je voudrais que tout cela ne soit jamais arrivé. 
J’en ai marre. Je voudrai retrouver ma liberté, ma légèreté… arrêter de penser à tout ça.  Ne plus m’inquiéter. Ne plus avoir de symptômes : les doigts engourdis, les yeux qui pleurent, la peau très sèche, mal au ventre, mal au coeur, mal aux jambes, mal aux muscles... 
Je voudrais mes cheveux. 
Je voudrais tout effacer et reprendre le jour où tout à dévié. Où j'ai reçu ces mauvaises nouvelles. 
Je vous l’ai déjà dit : je ne devrais pas écrire aujourd’hui.
Tant pis.
Ca ira mieux demain. 
Peut-être même ce soir.

CC

Ps : un grand Merci à tous les Nantais.
Pss : bravo à ceux qui courent les marathon sur une route légèrement en pente mais avec un vent de face !! 
Psss : vivement demain ! 

6 commentaires:

  1. VU! Kika chat qui se cache derrière la combi bleue! ;)
    Et je trouve que tu ne devrais pas t'excuser d'écrire, surtout les jours plus "off". Après tout, c'est fait pour ça, et guérir les maux par les mots, moi j'y crois. Que ce soit par nos propres mots ou ceux des autres d'ailleurs.
    Plein de bisous du nord, il fait un peu froid, mais ça ne m'empêche pas d'ouvrir ma fenêtre et de faire quelques bulles de savon... Si je pouvais souffler fort, j'en enverrai jusqu'à Issy! :)
    A tout bientôt, Lily.

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  2. tu voulais parler vrai,"parler vrai "c'est aussi aborder les jours ou le moral est fluctuant.Tu as le doit de te plaindre, si tu le fais trop , on te le diras. Courage, les beaux jours arrivent, et le soleil est un stimulateur de moral. bises

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  3. parfois y a des gens qui t'énervent .... et si en plus tu t'es fait emboutir ta voiture gauler ta place dans la file d'attente parce que t'as pas osé dire à la vieille dame qu'elle te gonflait, que t'as en plus perdu tes tickets de métro coincés dans la poche arrière de ton jean pourri marché dans une flaque d'eau glacée avalé une arête d'un poisson sensé être sans arête raté un rendez vous rapport à un plat vraiment trop épicé.... etc. alors donc parfois y a des gens qui t'énervent vraiment et t'as juste envie de leur balancer une claque doublée d'un crochet du droit et d'un coup de pied au cul le tout arrosé de gros jurons baveux tellement t'es énervé!!!!!!! MAIS... tu peux pas le faire ce serait trop... ça se fait pas... c'est pas poli... trop violent.... faut s'tenir quand même!!! bon ben là c'est un peu pareil sauf que tu peux!! oui tu peux t'énerver et balancer deux ou trois claques ou plus, dans la tronche de ce qui t'énerve alors... te gêne pas. une petite bise? ,-) aïe

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  4. Avant, pour atteindre une île, il fallait des mois et des mois. Il fallait vaincre maints périls, affronter la peur, la mauvaise mer, la maladie parfois. Il était question de patience, de confiance... et de chance aussi. Et du talent du capitaine. Enfin, un jour, on entendait un matelot crier "Teeeeerrre ". Et on abordait enfin au rivage de l'île tant espérée. Et toute l'imagination du monde ne suffisait pas pour se préparer à sa découverte.
    Ne maudit pas ton navire s'il est chahuté par les éléments. Si ton île semble si loin.
    Ce qu'il y a de bien avec les îles, c'est qu'elles ne bougent pas. Ne changent pas. Elles attendent leurs Robinsons. Tranquillement.
    Ton île sera là, après. Elle t'attend tranquillement.
    Et toutes les autres îles pareillement

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  5. tout le monde a écrit des choses tellement magnifiques, que je ne ferais pas mieux...juste une grosse pensée pour toi demain..je serai avec toi par la pensée.. je t'embrasse..(CLAIRE)

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  6. J'ai beaucoup pense a vous aujourd'hui et j'y penserai encore plus demain. laissez vous porter...
    Pour moi aussi le moral est en berne alors je ne m'etendrai pas. juste vous proposer d'ecouter les paroles de la chanson "flower power" de Zazie, elle vous fera sans doute pleurer mais fait un bien fou...
    Mille pensees positives pour demain et les jours suivants.
    Adeline

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